A l’occasion de la fête du trône, la France, par la voie de son Président Emmanuel Macron, a passé un cap historique, en soutenant que « le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Si certaines personnalités internationales se sont réjouies de cette nouvelle reconnaissance de la marocanité du Sahara, d’autres en revanche, ont été complètement sonnées par cette annonce, en premier lieu le régime vert-kaki, qui aux abois, a eu recours comme toujours aux plumitifs comme l’espagnol Francisco Carrión et le français Quentin Müller, lesquels se sont empressés de vilipender la décision Française.
Le Maroc restera dans son Sahara, et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps.
C’est par le biais d’un article publié sur le torchon islamophobe « marianne », suintant le parti pris, la désinformation et rempli d’approximations historiques que Quentin Müller, a tenté, de discréditer la marocanité du Sahara et par ricochet, écorcher l’évolution de la position française. Ainsi, il commence par tout bonnement effacer tout un pan de l’histoire de cette région, car pour lui, tout commence à la fin du 19ème siècle, lorsque l’Espagne colonise le Sahara, c’est comme s’il n’y avait rien avant et l’arrivée des espagnols, c’est le big bang !
Or, la cour internationale de justice, dont Müller invoque que partiellement les conclusions, avait justement affirmé, en 1975, que « Le Sahara occidental (Río de Oro et Sakiet El Hamra) n’était pas, au moment de la colonisation par l’Espagne, un territoire sans maître (terra nullius) » dans ce cas, on est en droit de se poser la question, à qui appartenait ce territoire ? à qui les habitants de la région ont prêté allégeance ? La cour a également répondu en concluant qu’il existe, « au moment de la colonisation espagnole, de liens juridiques d’allégeance entre le sultan du Maroc et certaines tribus vivant sur le territoire du Sahara occidental ». Ainsi, le lien entre allégeance « beia » au sultan ou au roi et souveraineté territoriale, ne saurait être contesté et ce, conformément aux us et pratiques de l’Etat traditionnel marocain de l’époque.
A cet égard, il est important de rappeler certaines résolutions onusiennes, notamment la n°1514 du 14.12.1960 qui stipule que «Les territoires coloniaux arrachés à un pays souverain ne peuvent avoir une forme de décolonisation autre que leur réintégration au pays d’origine duquel ils ont été dissociés» et plus loin l’article 6 indique que «si un État a été démembré par le colonialisme, il a le droit de recouvrer son intégrité territoriale après sa décolonisation». En somme la justesse de la cause nationale était, est, et sera incontestable.
Un incurable complexe de supériorité et un infâme relent de colonialisme.
Pour essayer de montrer que l’évolution de la position française, ne serait ni plus ni moins qu’un énième courbage d’échine, Muller, a évoqué l’histoire à dormir debout de zakaria moumni (une affaire classée sans suite par la justice française), uniquement pour nous faire part de son amertume, que la France ait limité sa propre compétence à enquêter et poursuivre des Marocains pour des faits qui se serait produits au Maroc.
Or, il n’y a rien d’anormal à une telle démarche ! Mais vu du prisme colonial de Muller, c’est l’hécatombe. Car pour lui, la France, est dans son droit de s’adjuger cette prérogative et doit toujours garder un droit de regard et de jugement sur ce qui se passe dans son ancien protectorat, quoiqu’au vu des approximations historiques dont il a fait preuve, il ignore peut- être que le royaume est indépendant depuis plusieurs décennies !
Müller, nous ressort également, l’affaire pegasus, en affirmant que cet épisode, n’a provoqué qu’un simple malaise ! Faisant fi, sciemment, des conclusions des experts, qui ont démontré des vices de procédure, lors des investigations techniques menées par le consortium forbidden stories, ayant démontré par ailleurs que rien n’est correctement documenté, que la traçabilité ne résulte que d’affirmations et que l’approche de consortium ne suit pas les bonnes pratiques en matière d’investigation numérique, mais soit !!! abstraction faite qu’aucune preuve irréfutable, incriminant le Maroc n’a été présentée, faisons appelle au bon sens, si réellement le Maroc, qui a toujours nié posséder ce logiciel, était bel et bien impliqué, pensez-vous réellement que cela n’aurait provoqué qu’un malaise ? qui plus est auprès de la France, et de l’Espagne ?
Par ailleurs, il a été fascinant de découvrir que derrière chaque accusation, se cache en vérité un relent de colonialisme couplé à un complexe de supériorité flagrant ! ainsi, le choix du Maroc d’accepter l’aide de quatre pays lors de séisme d’al haouz, ne passe toujours pas ! car pour Müller, refuser l’aide de la France ! est un affront ! refuser l’aide de Paris, n’est qu’une manifestation du mécontentement du Maroc à l’égard de plusieurs dossiers épineux entre les deux pays, (pegasus, visa, Sahara etc.) mais alors comment expliquer que le Maroc n’a pas fait appel aux Etats-Unis ni même à l’Arabie Saoudite, pourtant tous deux pays ayant proposé leur aide et reconnaissent la marocanité du Sahara ?
Le faux argument de la pression migratoire
Pour finir, Quentin Müller, nous prouve qu’il est aussi nul en histoire qu’en géographie, car selon lui, le Maroc utilise la carte de la pression migratoire pour obtenir gain de cause auprès de l’Espagne mais également de la France ! En avançant qu’en 2022, huit personnes sur dix ayant rejoint illégalement le territoire espagnol étaient passés par le royaume chérifien.
Partant du principe que cette statistique soit vraie et mettons-nous à la place d’un migrant subsaharien qui souhaite regagner illégalement l’Europe, pour ce faire, il existe Trois ou Quatre routes pour y arriver, la Libye et risquer de tomber entre les mains des trafiquants d’être humains, L’Algérie et risquer de se voir abandonner dans le désert sans eau ni nourriture, ou essayer de regagner par le Maroc, pays sûr, les iles canaries ou les villes occupées de Sebta et Melilia et même tenter de traverser les 14 km qui séparent l’Afrique de l’Europe. A choisir, le dernière route est celle qui comporte le moins de risque, de ce fait, il est tout à fait normal que statistiquement, plus de personnes optent pour cette route et par conséquent l’argument migratoire avancé ne tient, tout simplement pas la route.
Il est tout à fait évident que le souhait de Quentin Müller et de ses donneurs d’ordre, est de maintenir sous perfusion, le conflit artificiel du Sahara, car sa résolution signifierait, une carte en moins pour faire chanter le Maroc, échanger des marchés juteux contre une déclaration de circonstance, garder le royaume sous pression et limiter son développement et son émancipation.