Les États-Unis ont réaffirmé leur appui à l’initiative marocaine d’autonomie, la qualifiant de solution « sérieuse, crédible et réaliste »
Les États-Unis ont réaffirmé leur soutien à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara, qu’ils considèrent comme une solution « sérieuse, crédible et réaliste » au différend régional. Ce soutien a été réitéré à l’issue d’une rencontre tenue à Washington le 1er octobre 2024 entre Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères, et Antony Blinken, Secrétaire d’État américain. Cette position renforce l’engagement de Washington en faveur d’une résolution durable à ce conflit de longue date.
Le porte-parole du Département d’État américain a précisé que le plan d’autonomie proposé par le Maroc est perçu par les États-Unis comme une option viable pour sortir de l’impasse. Cette initiative, présentée pour la première fois en 2007, propose une large autonomie pour la région du Sahara tout en restant sous souveraineté marocaine. Elle a reçu un soutien croissant sur la scène internationale, notamment de la part des Etats-Unis, de la France, et de l’Espagne qui considèrent cette solution comme un pilier essentiel pour la stabilité régionale.
En plus de leur soutien à l’initiative marocaine, les deux pays ont exprimé leur appui à l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Staffan de Mistura. Celui-ci joue un rôle clé dans la facilitation des négociations politiques sous l’égide des Nations Unies, visant à parvenir à une solution politique durable qui soit acceptée par l’ensemble des acteurs et qui respecte les résolutions onusiennes, en favorisant le dialogue et le compromis.
Les États-Unis et le Maroc ont réaffirmé l’importance d’une résolution rapide et durable à cette crise, mettant en avant la nécessité de trouver un engagement qui permette de garantir la stabilité et la sécurité dans la région. Les tensions autour du Sahara continuent de représenter un enjeu géopolitique important, non seulement pour l’Afrique du Nord mais aussi pour les relations internationales, sachant qu’une résolution de ce conflit pourrait réduire les tensions régionales et affaiblir les groupes extrémistes qui exploitent les conflits prolongés pour gagner du terrain dans la région.