Fouad Abdelmoumni : Quand la subversion se déguise en défense de la liberté d’expression

Dans une publication « Facebook » parue le 14 octobre 2024, le sempiternel fauteur de trouble, Fouad Abdelmoumni a une nouvelle fois démontré son talent pour déformer les faits à son avantage, en exploitant un acte isolé : celui du jeune homme souffrant de graves troubles mentaux qui a tenté de lancer une bouteille enflammée sur le cortège royal. Cet acte, largement condamné par la population marocaine, a été rapidement maîtrisé par les forces de l’ordre, et l’individu a été hospitalisé dans un établissement psychiatrique sur décision des autorités judiciaires. Mais pour Abdelmoumni, ce n’était rien de moins qu’une occasion en or de lancer un nouveau débat.
Oui, selon lui, jeter une bouteille enflammée sur un cortège royal relèverait désormais d’une forme « légitime » de protestation pacifique. On s’étonne qu’il ne propose pas le cocktail Molotov comme emblème du droit de manifester. Toujours prompt à saisir la moindre opportunité pour attaquer la Monarchie et ternir l’image des forces de sécurité, Abdelmoumni s’est lancé dans une série de spéculations absurdes, allant jusqu’à prétendre que cet acte était le reflet d’une jeunesse désespérée, opprimée par un régime en crise.
Les faits, eux, sont pourtant clairs. Le jeune homme, âgé de 25 ans et originaire de la région de Benmansour, souffre de graves troubles mentaux depuis plusieurs années, selon sa propre famille. Le jour de l’incident, il a jeté une petite bouteille en plastique, provoquant une étincelle vite maîtrisée. Après son arrestation, une expertise médicale a conclu à un grave déséquilibre psychologique, et l’individu a été transféré à l’hôpital psychiatrique « Ar-Razi » de Salé pour y recevoir des soins appropriés. Mais ces détails n’ont aucune importance pour Abdelmoumni, qui préfère broder autour de théories douteuses.
Le véritable objectif de cet activisme de façade est limpide : affaiblir la monarchie, discréditer les forces de l’ordre et semer le doute dans les esprits. En insinuant que le pays est en proie à des crises « multidimensionnelles », il cherche avant tout à inciter les jeunes à la révolte, à les pousser à des actions violentes sous prétexte que le régime est responsable de leur mal-être. Cette stratégie subversive, loin d’être un engagement sincère pour les droits de l’homme, n’a qu’un but : déstabiliser l’État.
Plutôt que de défendre les droits sous toutes leurs formes, comme il prétend le faire, Fouad Abdelmoumni semble avoir fait de la désinformation son cheval de bataille. Il est temps que les autorités prennent au sérieux ces campagnes d’incitation à la haine et à la révolte, car derrière les discours enflammés de défense des libertés se cachent une menace réelle pour la stabilité du pays. L’État doit réagir avec fermeté pour protéger la sécurité nationale face à ces tentatives constantes de manipulation de l’opinion publique. Et peut-être qu’Abdelmoumni, dans sa grande sagesse, finira par comprendre qu’on ne joue pas avec le feu sans en subir les conséquences.