Équateur : après la rupture des liens avec la « Rasd », les derniers diplomates du polisario expulsés

l’Équateur a pris des mesures drastiques pour mettre fin aux derniers vestiges de la présence du Polisario sur son sol. La représentation diplomatique de la pseudo-Rasd (République arabe sahraouie démocratique) à Quito a été officiellement fermée, le 22 novembre 2024,  et ses représentants expulsés du pays. Cette décision fait suite au retrait, le mois dernier, de la reconnaissance de cette entité fictive par le gouvernement équatorien.

Selon des sources fiables, la décision d’expulsion et de fermeture du bureau diplomatique a été exécutée de manière immédiate, dans le cadre d’un processus de normalisation des relations internationales de l’Équateur. Le drapeau de la pseudo-Rasd a été enlevé, et la plaque portant le nom de cette « république » a disparu des sites institutionnels. Le ministère équatorien des Affaires étrangères a également mis à jour ses registres, en retirant l’entité du listage des représentations diplomatiques officielles sur son site.

La rupture des relations diplomatiques entre l’Équateur et la pseudo-Rasd avait été officialisée le 22 octobre 2024. À cette occasion, le gouvernement équatorien a annoncé qu’il mettait fin à la reconnaissance de cette entité qu’il avait pourtant admise en 1983. Ce geste symbolique marque une nouvelle victoire diplomatique pour le Maroc, qui considère la pseudo-Rasd comme un instrument des séparatistes du Polisario.

Le processus de fermeture a été mené avec rapidité. Selon nos informations, les derniers représentants du Polisario ont été priés de quitter le pays dans les plus brefs délais. Cette mesure fait suite à une série de décisions prises par plusieurs autres pays latino-américains, dont le Panama, qui a annoncé peu avant la décision équatorienne sa propre suspension des relations diplomatiques avec la pseudo-Rasd.

Il est important de rappeler que la « République arabe sahraouie démocratique » n’a jamais été reconnue par les Nations unies en tant qu’État, et que sa prétendue légitimité repose sur un soutien limité de certains pays, principalement en Afrique et dans quelques régions de l’Amérique latine.

Avec cette démarche, l’Équateur rejoint une liste croissante de nations ayant réaffirmé leur soutien au Maroc dans la question du Sahara. De nombreux observateurs estiment que cette série de décisions diplomatiques pourrait renforcer la position du Maroc sur la scène internationale, notamment dans le cadre des négociations sous l’égide des Nations unies visant à résoudre ce conflit de longue date.

Alors que le Panama et l’Équateur prennent des mesures de plus en plus fermes contre la pseudo-Rasd, la situation géopolitique dans la région du Maghreb et au-delà semble évoluer en faveur d’une solution politique durable, conforme aux principes du droit international.

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