L’Algérie tourne le dos aux BRICS

L’Algérie s’est fermée à l’option de rejoindre le groupe des BRICS, une entité regroupant les pays émergents tels que le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Cette décision, fondée sur des désaccords sur les principes politiques et les critères d’adhésion, met en lumière un manque de vision stratégique et un isolement politique croissant du pays nord-africain. Alors que les BRICS se développent avec l’intégration de nouveaux membres, l’Algérie choisit de rester à l’écart, se privant ainsi d’opportunités économiques et diplomatiques cruciales.

Créé en 2006, le groupe BRICS représente une alternative au G7, offrant une plateforme pour les économies émergentes souhaitant contester l’ordre économique mondial établi. Malgré des efforts pour rejoindre ce groupe influent, l’Algérie a refusé de participer au dernier élargissement, ignorée alors que des pays tels que l’Égypte et l’Arabie Saoudite reçoivent un accueil chaleureux. Ce refus, justifié par des préoccupations politiques, semble plutôt témoigner d’une incapacité à s’adapter aux dynamiques internationales.

L’Algérie avait manifesté un intérêt pour la Nouvelle banque de développement (NDB), créée par les BRICS pour financer des projets de développement durable. Cependant, sa décision de ne pas adhérer au groupe lui-même montre une contradiction dans ses aspirations. Alors qu’elle est prête à bénéficier des avantages de la NDB, elle se détourne des BRICS, laissant entendre que les critères d’adhésion sont trop rigides pour ses ambitions, tout en ignorant les avantages qu’une telle adhésion pourrait apporter.

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, semble avoir abandonné l’idée de rejoindre les BRICS après un rejet humiliant de sa candidature en 2023. Des sources gouvernementales affirment que l’Algérie considère le dossier de l’adhésion comme clos, mais cette fermeture témoigne davantage de son incapacité à s’imposer sur la scène internationale que d’un véritable choix stratégique

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