Le rapt de l’otage espagnol met en évidence le rôle de l’Algérie comme maillon faible en matière de sécurité dans la région.

L’Algérie est perçue comme une faille sécuritaire majeure dans la région maghrébine, alimentant des inquiétudes quant à sa capacité à sécuriser efficacement les zones frontalières face à la menace terroriste. Confier cette responsabilité aux militaires algériens renforce l’image d’un acteur armé mais imprévisible, dont les actions pourraient aggraver l’instabilité. Cette situation met en évidence les doutes persistants concernant la capacité réelle du régime à assurer une sécurité régionale durable.
L’affaire de l’otage espagnol, enlevé le 14 janvier à la frontière algéro-malienne et libéré sain et sauf, illustre ces préoccupations. Cet incident relance le débat sur l’attitude des militaires algériens, souvent qualifiés d’héritiers des « cauchemars de l’émir Abdelkader ». Leur refus persistant de dialoguer pour renforcer une coopération régionale contre les menaces terroristes reflète une indifférence troublante. Ils semblent prioriser des querelles artificielles plutôt que la sécurité des vies humaines, qu’il s’agisse des citoyens du Maghreb ou des touristes de passage.
Face à ces enjeux, le régime algérien s’est distingué par ce que certains décrivent comme des actions « politiquement immatures ». Loin d’assumer leur rôle, les dirigeants ont opté pour une gestion « clownesque » de la libération de Navarro Giani Gilbert. Ce comportement met en lumière leur tendance à s’attribuer les mérites d’efforts menés par d’autres, tout en évitant de contribuer réellement à la lutte contre le terrorisme. Pendant ce temps, des groupes terroristes et séparatistes continuent de prospérer, alimentant des divisions qui servent uniquement les intérêts de leurs créateurs.
Le renseignement algérien, pour sa part, refuse d’affronter des réalités dérangeantes. Des accusations telles que « L’Algérie, sponsor du terrorisme » ou « L’Algérie, terre d’insécurité » sont systématiquement ignorées. Pire encore, le régime a revendiqué une opération conduite par le Mouvement pour la libération de l’Azawad, qui a permis de libérer l’otage espagnol, dans une tentative de propagande mal exécutée. Cette désinformation met en lumière une approche peu crédible dans la gestion des crises.
Sur le plan diplomatique, les dirigeants algériens excellent surtout dans les apparences. Des jets privés, des tapis rouges et des discours grandiloquents devant des diplomates étrangers servent à masquer une réalité bien moins reluisante. Cependant, des souvenirs douloureux, comme leur traitement inhumain des migrants nigériens abandonnés à la frontière, témoignent de leur manque d’humanité. Ces actes contrastent vivement avec les prétentions affichées sur la scène internationale.
Enfin, certains observateurs, estiment que l’Algérie cherche désespérément à gagner les faveurs des Européens. En tentant de redorer son image, le régime tente de masquer son isolement croissant et les accusations de soutien au terrorisme, y compris sur le sol européen. Ce comportement sélectif soulève des doutes quant à la sincérité de ses engagements sécuritaires et humanitaires.