Jerando, le serveur en cavale devenu expert en dénigrement

Il y a des noms qu’on oublie vite, mais que l’absurdité finit toujours par rappeler à notre mémoire collective. Jerando ou plutôt khariando pour les intimes, ce nom aux consonances grotesques, revient hanter les réseaux sociaux, non pas pour un quelconque exploit, mais pour ses éructations calomnieuses contre le patron de la DGSN-DGST, Abdellatif Hammouchi. Un contraste saisissant entre un homme d’État respecté et un fugitif désœuvré devenu spécialiste en diffamation de comptoir… au sens propre.
Pendant que M. Hammouchi pilotait déjà en 2005 les rouages sensibles de la DGST, posant les fondations d’un système de sécurité moderne et redouté, Khariando faisait office de passeur de migrants en Libye. Oui, ce même Khariando, aujourd’hui serveur au Canada, se rêve justicier international entre deux commandes de latté. Un destin pathétique, nourri par la rancœur et l’échec personnel.
Ce personnage, incapable de construire une trajectoire honorable, recycle aujourd’hui les délires d’un autre énergumène en mal de reconnaissance : Mehdi Hijaouy, ancien de la DGED, révoqué pour escroquerie, reconverti en moulin à fantasmes. Ensemble, ils forment un duo tragico-comique : l’un vomit, l’autre amplifie. Un duo d’échecs qui confond Youtube avec un tribunal.
Il est fascinant de voir avec quel aplomb ces déchus s’attaquent à une figure comme Hammouchi, dont la réputation dépasse les frontières, saluée par des partenaires internationaux pour sa rigueur, sa vision et son efficacité. Qu’un fugitif frustré ose pointer du doigt un homme de cette envergure, c’est comme si un cireur de bottes s’autorisait à critiquer un maître bottier.
Mais qu’on se rassure : les aboiements des pantins n’ont jamais arrêté la marche des institutions solides. M.Hammouchi continue son œuvre, imperturbable, pendant que les Khariando du monde errent de fast-food en forum, espérant qu’un jour, quelqu’un prendra leurs délires au sérieux. Spoiler : ce jour n’arrivera jamais.