Les premières mesures de Donald Trump lors de son second mandat : Immigration, économie et géopolitique

Donald Trump a officiellement prêté serment en tant que 47e président des États-Unis, débutant ainsi son second mandat. Après avoir remporté les élections du 5 novembre 2024, il est revenu à la Maison Blanche pour poursuivre sa vision politique. Sa cérémonie d’investiture, bien que marquée par des mesures de sécurité strictes, a été plus intime que celles des précédents présidents, marquant ainsi un retour sobre sur la scène politique. Entouré des personnalités les plus influentes, Trump a promis de restaurer la grandeur de l’Amérique, évoquant une « nouvelle ère dorée » pour le pays.

Dès ses premières paroles en tant que président, Trump a exprimé sa détermination à rendre les États-Unis à nouveau respectés sur la scène mondiale. Dans son discours d’investiture, il a souligné l’importance de défendre la Constitution et a annoncé la création d’une nouvelle agence fiscale chargée de collecter des droits de douane. Trump a également pris le temps de critiquer l’administration de Joe Biden, dénonçant les défaillances des services publics dans des États comme la Caroline du Nord et Los Angeles, tout en exprimant son soutien aux citoyens américains.

Le président Trump a ensuite pris des mesures immédiates en signant plusieurs décrets exécutifs, marquant le début de son mandat. En matière d’immigration, il a proclamé l’état d’urgence nationale à la frontière avec le Mexique et a réinstauré les politiques de “Restez au Mexique”, visant à freiner l’immigration illégale. Il a ordonné le déploiement de troupes à la frontière et a autorisé le ministère de la Justice à utiliser la peine de mort pour les crimes commis par des immigrants illégaux. Ces actions ont été prises dans le but de renforcer la sécurité nationale et de répondre à ce qu’il considère comme des failles dans le système d’immigration américain.

Donald Trump a également signé un décret sur l’économie, annonçant le retrait des États-Unis de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la mise en place d’un impôt minimum de 15 % pour les multinationales. Il a également présenté la création d’un Service des Revenus Extérieurs, visant à renforcer la position économique des États-Unis sur la scène internationale. Ces décisions s’inscrivent dans une politique économique plus protectionniste, visant à limiter l’influence des organisations internationales sur les choix économiques américains.

En matière de politique énergétique et environnementale, Trump a signé plusieurs décrets révoquant des initiatives prises sous son prédécesseur. Les États-Unis se sont officiellement retirés de l’Accord de Paris sur le climat, et Trump a annoncé une déclaration d’urgence énergétique pour permettre une exploitation plus libre des ressources naturelles. Les restrictions sur les émissions de gaz des véhicules ont été levées, et la construction de parcs éoliens a été suspendue, afin de favoriser l’autosuffisance énergétique du pays.

Sur le plan social, Trump a pris des mesures visant à modifier les politiques liées à la liberté d’expression et à la reconnaissance des genres. Il a restauré la liberté d’expression sur les réseaux sociaux, suspendu l’utilisation de TikTok pour 75 jours et supprimé les ordres exécutifs de Joe Biden. En ce qui concerne les questions de genre, il a rétabli les termes “masculin” et “féminin” comme les seuls genres reconnus par la loi. De plus, il a ordonné la réintégration des militaires qui avaient été expulsés pour avoir refusé de se faire vacciner contre le COVID-19.

La communauté internationale a rapidement réagi à son investiture. Des dirigeants mondiaux tels que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont salué le retour de Trump à la Maison Blanche, en soulignant ses succès dans les accords de paix au Moyen-Orient. Le président russe, Vladimir Poutine, a également exprimé sa satisfaction quant à la disposition de Trump à négocier, en particulier sur la question ukrainienne. En Europe, les leaders ont salué le renforcement des relations transatlantiques, avec notamment le Premier ministre britannique Keir Starmer qui a souligné l’importance d’une coopération accrue entre les deux nations.

Ainsi, dès les premiers jours de son second mandat, Donald Trump a mis en place une série de mesures ambitieuses et controversées, marquant un tournant dans la politique américaine. Si ces décisions sont perçues par certains comme un retour à un nationalisme assumé, elles montrent également la volonté du président de poursuivre sa vision d’une Amérique forte et indépendante sur la scène mondiale.

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