L’Algérie face à ses contradictions : les droits des femmes et des enfants sacrifiés au profit d’une idéologie

Genève, 23 juin 2025 – Une nouvelle alerte internationale sur la situation dramatique des droits humains en Algérie vient d’être lancée lors de la 59e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Dans la ville symbole des droits fondamentaux, des ONG et experts ont dénoncé, avec une clarté sans détour, les violences systémiques subies par les femmes et les enfants dans plusieurs zones de conflit en Afrique, en mettant un accent particulier sur les camps de Tindouf, sous contrôle du Polisario et situés en territoire algérien.
À travers les témoignages et les analyses présentés, une réalité glaçante émerge : mariages forcés, propagande infantile, esclavage sexuel, séparations familiales arbitraires. Ces pratiques, dénoncées par Africa Watch, la Fondation Altamirano et l’OIDUR, révèlent une stratégie délibérée de contrôle idéologique exercée sur les populations réfugiées, avec la complicité tacite d’Alger.
Les experts présents ont également souligné l’impunité dont jouissent ces violations. Le silence de l’État algérien contraste avec les efforts du Maroc, notamment dans ses provinces du sud, pour garantir l’accès à l’éducation, aux soins et à la protection sociale.
Parallèlement, l’Algérie a de nouveau été dénoncée devant le Conseil des droits de l’homme pour ses expulsions massives et inhumaines de migrants, femmes et enfants compris, abandonnés dans le Sahara sans assistance. Cette politique de rejet, exposée par REFORMAF, viole gravement le droit international humanitaire.
En conclusion, les intervenants ont appelé la communauté internationale à mettre fin à l’impunité dans les camps de Tindouf, à protéger les groupes les plus vulnérables et à reconnaître les efforts de développement humain engagés par le Maroc. L’Algérie, derrière son discours diplomatique, ne peut plus cacher une réalité tragique : celle d’un régime qui instrumentalise la souffrance pour maintenir son influence.