La revue américaine Condé Nast Traveler confirme la marocanité de Dakhla

La célèbre revue américaine spécialisée dans le tourisme de luxe, Condé Nast Traveler, a récemment publié un article mettant en lumière la ville de Dakhla, située dans le Sahara marocain. Cette publication réaffirme clairement la marocanité de la région, décrivant Dakhla comme une ville marocaine, une confirmation importante dans le contexte géopolitique sensible du Sahara.
Dans son article, Condé Nast Traveler dépeint Dakhla avec des images évocatrices, décrivant notamment le site d’Al Tarfa, où 20 villas indépendantes s’inscrivent dans la continuité architecturale locale. Entre palmiers millénaires, dunes de sable et collines parsemées de vestiges historiques, ces villas reprennent les motifs géométriques caractéristiques de l’architecture en briques d’argile et bois de palmier, typiques de la région de Dakhla Oasis au XIe siècle.
L’article met aussi en avant le charme unique du lieu : des chambres avec terrasses extérieures, certaines équipées de cheminées et de piscines privées, un décor mêlant lits en fer forgé, tables en bois sculpté et textiles locaux. L’atmosphère nocturne, romantique et chaleureuse, est sublimée par des lanternes faites à partir d’objets traditionnels comme des vases en argile ou des cages à oiseaux en paille réutilisés comme luminaires.
Outre l’aspect hôtelier haut de gamme, le reportage souligne qu’Al Tarfa est une destination d’aventure douce. Les tarifs incluent des balades privées à dos de chameau dans les dunes, ainsi que des visites à pied ou en 4×4 vers des sites pharaoniques et islamiques, des villages encore habités et des points d’intérêt géologiques, notamment des sources chaudes naturelles. Ce mélange d’histoire, de culture et de nature renforce l’image authentique et marocaine de Dakhla.
Cependant, cette reconnaissance explicite de la marocanité de Dakhla n’a pas été sans susciter la controverse. Certains médias espagnols, notamment le journal El Independiente, ont contesté cette représentation, s’opposant à la position officielle et au traitement donné par la revue américaine. Cette réaction illustre la sensibilité persistante autour du statut du Sahara marocain dans certains cercles médiatiques espagnols.
Toutefois, la couverture positive et factuelle de Condé Nast Traveler vient confirmer, par la voix d’un média international influent, l’appartenance indiscutable de Dakhla au Maroc. Elle valorise également le riche patrimoine culturel et naturel de cette région, trop souvent réduite à un enjeu géopolitique, et met en lumière le développement touristique prometteur et durable auquel le Maroc s’attache.
En somme, cette publication est une victoire diplomatique et médiatique pour le Maroc, qui continue de défendre fermement sa souveraineté sur le Sahara, tout en valorisant les atouts culturels et économiques de ses provinces du Sud. Elle témoigne aussi du rôle important des médias internationaux dans la diffusion d’une image juste et équilibrée des territoires concernés.