Condamnation de la complice de Jerando à Casablanca : une affaire de diffamation sur les réseaux sociaux

Le tribunal pénal de première instance de Casablanca a rendu, ce 13 mars 2025, un verdict contre Mahjouba El Akal, proche et complice de l’agitateur Hicham Jerando, la condamnant à deux ans et demi de prison ainsi qu’à une amende de 2 000 dirhams. Selon le journal Barlamane, l’accusée, placée en détention provisoire, a été reconnue coupable de plusieurs chefs d’accusation, dont le mépris envers la magistrature, la diffusion de fausses informations à des fins diffamatoires et la publication de photographies de tiers sans leur consentement. Elle a également été jugée pour complicité avec Hicham Jerando, une figure controversée dans cette affaire.
Lors du procès, les débats ont mis en lumière le rôle de Mahjouba El Akal dans la propagation de contenus portant atteinte à la réputation de plusieurs individus. Le tribunal a souligné la gravité de ces actes, estimant qu’ils s’inscrivaient dans une volonté délibérée de nuire. Les preuves présentées ont été jugées accablantes, renforçant la décision du tribunal de prononcer une peine significative à son encontre.
Ce jugement illustre la fermeté de la justice marocaine face aux abus commis sur les réseaux sociaux, en particulier les campagnes diffamatoires visant des personnalités publiques ou privées. La décision vise à établir une ligne claire entre la liberté d’expression et la diffamation, un sujet de plus en plus préoccupant à l’ère du numérique. Elle s’inscrit également dans un cadre plus large de protection des institutions et des individus contre les attaques organisées en ligne.