GenZ212 : de la revendication « pacifique »  à la destruction

Le collectif anonyme Genzz212, qui prétend incarner une génération avide de changement, s’est révélé au grand jour : derrière les tweets édulcorés, ce sont les images de pillages, de supermarchés saccagés, de banques attaquées, de pharmacies incendiées et d’agents agressés qui racontent la vérité. Voilà le “pacifisme” qu’ils osent brandir en étendard.

Les contradictions sautent aux yeux. Exiger un enseignement de qualité tout en se comportant sans la moindre éducation : voilà un paradoxe qui frise l’absurde. Revendiquer de meilleurs services de santé en mettant le feu à une pharmacie située sous un immeuble d’habitation, c’est non seulement une insulte à la logique, mais aussi une mise en danger directe des familles innocentes. On ne bâtit pas une école sur les ruines du savoir, ni un hôpital sur les cendres d’une pharmacie.

Sans leader connu, sans organisation, sans programme, GenZ212 n’a ni crédibilité ni légitimité. Derrière les écrans, ses partisans se contentent de propager des slogans vides et des fake news. Sur le terrain, seuls les casseurs parlent. Ce vide idéologique est une aubaine pour les manipulateurs en quête de chaos, qui instrumentalisent la détresse réelle de certains pour nourrir leur propagande.

À ce chaos se greffe une autre dimension : la jubilation de certains acteurs extérieurs. Depuis l’étranger, des militants nihilistes et des figures liées à l’Algérie, comme Omar Radi ou Jerando, applaudissent et encouragent les scènes de pillages. Non pas parce qu’ils y voient une colère sociale, mais parce qu’ils espèrent, à travers elles, fragiliser le Maroc et provoquer son effondrement. Ce soutien en dit long : il révèle que GenZ212 n’est pas un mouvement “spontané”, mais un outil, une caisse de résonance pour des agendas qui dépassent la jeunesse marocaine.

Le plus grave est ailleurs. Pendant que ces apprentis révolutionnaires jettent de l’huile sur le feu, des milliers de jeunes Marocains continuent de fréquenter les bancs de l’école publique. Ils réclament, eux aussi, un meilleur enseignement et de meilleures conditions de vie. Mais leur démarche commence par l’effort, la persévérance et l’éducation  pas par le chaos.

Revendiquer un Maroc plus juste et plus moderne est une aspiration légitime. Mais la crédibilité se gagne par la discipline, l’assiduité et la responsabilité. Sur ce terrain, beaucoup de jeunes donnent déjà l’exemple, sans bruit, loin des slogans creux et des vitrines fracassées.

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