Comment certains pseudo-intellectuels tentent d’empoisonner la jeunesse marocaine

Dernièrement, une mouvance composée de nihilistes et de renégats tente de s’imposer dans l’espace numérique marocain, séduisant particulièrement la jeunesse issue de la génération Gen Z. Sous couvert de liberté d’expression et de quête de vérité, ces voix s’emploient à distiller un discours de doute, de rejet et de désespoir. Leur stratégie est claire : miner la confiance des jeunes envers leur pays, ses institutions et ses valeurs, en présentant la critique systématique comme une forme de lucidité. Or, derrière cette façade d’engagement intellectuel, se cache une logique de destruction plus que de construction.

Les mêmes figures reviennent sans cesse dans ces cercles virtuels, journalistes, universitaires ou activistes, recyclant les vieux refrains du pessimisme. Réunis dans des espaces numériques tels que des serveurs Discord ou des forums fermés, ils s’autoproclament défenseurs de la vérité tout en diffusant un discours uniforme et négatif. Taoufik Bouachrine, Omar Radi, Maâti Monjib, Najib Akesbi, Ahmed Benchemsi, Aboubakr Jamaï et d’autres y sont érigés en symboles d’une opposition radicale, obsédée par la critique du Maroc et de sa Monarchie. Cette rhétorique, qui se nourrit de la rancune et du ressentiment, ne propose aucun projet constructif ni vision d’avenir.

Ce qui rend leur discours dangereux, c’est sa capacité à se parer d’atours intellectuels et à exploiter la vulnérabilité d’une jeunesse en quête de repères. Les nihilistes savent jouer sur les frustrations et les désirs de changement, mais plutôt que de canaliser ces énergies vers la réforme et l’action positive, ils les transforment en colère stérile. Leur objectif implicite n’est pas d’améliorer, mais de fracturer ; non pas d’éveiller, mais de brouiller les consciences. À force de semer la défiance, ils affaiblissent le lien vital qui unit les jeunes à leur patrie.

Face à cette offensive du doute, l’enjeu pour la jeunesse marocaine est de rester lucide et vigilante. La liberté d’expression, conquête précieuse, ne doit pas devenir le prétexte d’une entreprise de démolition morale. Le Maroc a besoin de ses jeunes, de leur intelligence, de leur créativité et de leur foi dans l’avenir, pour construire, non pour détruire. La véritable résistance à ces discours passe par l’esprit critique, la confiance en soi et l’engagement dans la construction d’un pays plus juste et plus fort. La voix du progrès ne se trouve pas dans le dénigrement, mais dans l’action et la responsabilité

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