Quand les chiffres contredisent les accusations : la réponse des autorités à Khadija Ryadi

Un haut responsable sécuritaire a fermement démenti les déclarations qu’il a qualifiées de « sans fondement et motivées par des considérations non liées aux droits humains », émises par Khadija Ryadi et certains de ses soutiens au sujet des enquêtes en cours sur les actes de violence, de vandalisme et d’incendies volontaires survenus récemment dans certaines régions du Royaume. Selon la même source, ces accusations reposent sur des suppositions erronées et ne reflètent en rien la réalité des procédures judiciaires en cours.
Le responsable a souligné que toutes les personnes interpellées dans le cadre de ces affaires ont pleinement bénéficié des garanties légales prévues par la loi marocaine. Il a insisté sur le fait que le législateur a mis en place des mécanismes stricts pour prévenir tout abus lors des auditions et protéger l’intégrité des procès-verbaux.
À cet égard, il a précisé que les personnes entendues signent leurs déclarations de leur propre main et y inscrivent leurs identités complètes, ajoutant qu’il serait illogique de parler de signatures forcées alors que la loi prévoit la mention explicite de « refus de signer » en cas de désaccord. Concernant les jugements rendus contre certains prévenus, la même source a estimé que ceux qui les qualifient de « sévères » omettent de considérer la gravité des faits commis et les circonstances aggravantes associées.
Il a rappelé que le principe de la personnalisation des peines est au cœur du système judiciaire marocain, et que les décisions rendues respectent pleinement la légalité et la proportionnalité des sanctions prévues. Le responsable a également révélé la nature des crimes commis par certains accusés, évoquant des actes particulièrement dangereux tels que l’incendie volontaire de véhicules et de bâtiments publics occupés, l’usage d’armes blanches contre les forces de l’ordre, ou encore les tentatives d’attaque contre des postes de police et des établissements bancaires dans le but de commettre des vols à main armée. Ces infractions, selon lui, sont passibles de peines lourdes pouvant aller jusqu’à la réclusion à perpétuité.
Le haut responsable a présenté un bilan chiffré des pertes causées par ces événements : 289 policiers ont été blessés à des degrés divers, tandis que 268 véhicules de service, dont six voitures et plusieurs motos, ont été entièrement incendiés. Il a conclu en affirmant que toute évaluation objective de ces dossiers nécessite une connaissance précise des faits soumis à la justice, et que les rumeurs sur l’arrestation de personnes non impliquées ne reposent sur aucune base légale. Il a souligné que les enquêtes se sont appuyées sur des analyses scientifiques, techniques et numériques afin d’identifier, selon les règles de droit, les véritables auteurs des actes criminels.