Démantèlement d’un réseau spécialisé dans le chantage et la diffamation : Hicham Jerando et sa famille impliqués

Dans une nouvelle affaire révélant l’ampleur des crimes de diffamation et d’extorsion sur les réseaux sociaux, le procureur du Roi près du tribunal correctionnel de Casablanca a ordonné, samedi soir (01.03.2025), l’incarcération de quatre individus, dont la sœur de Hicham Jerando, son époux et leurs deux fils. Accusés de participation à des actes de diffamation et de chantage, ils seront jugés devant la cour criminelle dès lundi.

Ces arrestations font suite à une enquête approfondie menée par la Brigade nationale de la police judiciaire, après l’interpellation des suspects et leur placement en garde à vue sous la supervision du parquet. L’enquête a été déclenchée après la plainte d’une victime ayant subi une campagne de diffamation systématique orchestrée via des pages suspectes sur les réseaux sociaux.

L’affaire met en lumière les ramifications d’un réseau organisé dirigé par Hicham Jerando, administrateur de la page « Tahadi» (défi), souvent accusée de mener des campagnes numériques ciblant des personnalités publiques et privées à des fins d’extorsion ou de règlements de comptes. Les investigations récentes confirment l’implication directe de ses proches dans ces agissements, renforçant les soupçons quant à son rôle présumé de cerveau de l’opération.

Ce dossier n’est pas un cas isolé. Ces dernières années, plusieurs réseaux spécialisés dans la diffamation en ligne ont été démantelés, mettant en évidence l’exploitation des plateformes numériques pour orchestrer des campagnes de dénigrement, manipuler des informations et exercer du chantage contre des individus ou des institutions.

La fermeté du parquet dans cette affaire illustre la volonté des autorités de lutter contre la cybercriminalité, en particulier contre la prolifération des actes de diffamation sur Internet. Cette affaire pourrait marquer un tournant dans la répression des délits numériques, alors que de plus en plus de citoyens dénoncent l’existence de pages suspectes exploitant l’espace virtuel pour mener des activités illégales.

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