Manipulation en coulisses : comment Hicham Jerando a été piégé par un faux émissaire royal.

Une nouvelle affaire aux allures de scénario d’espionnage vient d’être dénoncée par des youtubeurs et internautes patriotes marocains. Il s’agit d’une opération de manipulation minutieusement orchestrée contre l’escroc Hicham Jerando. Ce dernier, convaincu d’avoir rencontré l’un des hommes les plus influents du royaume, s’est retrouvé au cœur d’un piège savamment tendu par des individus en rupture avec la légalité.

Tout commence lorsque Mehdi Hijaouy, ancien fonctionnaire sulfureux révoqué de la DGED pour son implication dans des affaires d’escroquerie, actuellement en fuite et recherché par la justice marocaine, entre en contact avec Jerando. Sous couvert d’une promesse de rencontre avec Fouad Ali El Himma, conseiller de Sa Majesté le Roi, Hijaouy persuade Jerando de se rendre en France. Le but affiché : obtenir une forme de reconnaissance institutionnelle et initier un dialogue prétendument stratégique.

Mais la rencontre annoncée n’était qu’un leurre soigneusement monté. À la place du conseiller royal, Jerando est reçu par un certain Abdelouahed Sedraji, ancien policier radié et impliqué dans des affaires d’escroquerie. Déguisé à l’aide d’une casquette, de lunettes noires et d’un masque chirurgical, il se fait passer pour El Himma, dans une mise en scène ridicule mais apparemment convaincante pour la cible.

Le piège ne s’arrête pas là. Manipulé, flatté et instrumentalisé, Jerando est incité à adopter un discours politique virulent, s’attaquant aux institutions judiciaires et sécuritaires marocaines, en croyant être couvert par une bienveillance royale. Hijaouy va jusqu’à lui souffler l’idée de créer un parti politique devant être baptisé : « Marocains du Monde », ainsi qu’un média indépendant, prétendument soutenus par les hautes sphéres.

Cette mise en scène délirante, orchestrée selon certaines sources par Ilyas El Omari, ancien patron du PAM, révèle des manœuvres de déstabilisation politique d’une extrême gravité. Elle expose aussi la vulnérabilité de certaines figures exilées, naïves et opportunistes, prêtes à croire aux mirages de reconnaissance officielle pour se faire un nom.

En fin de compte, Jerando n’a rencontré ni El Himma, ni aucun représentant de l’État marocain. Il a été la victime d’un coup monté, destiné à l’instrumentaliser. Cette affaire soulève une fois de plus la question des méthodes troubles utilisées par certains milieux, qui n’hésitent pas à employer la manipulation, le mensonge et la tromperie pour servir leurs agendas subversifs.

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