Fin de la supercherie : l’Allemagne confirme le profil terroriste de Mohamed Hajib

Le rideau est tombé. Le 16 juin 2025, la Haute Cour administrative de Rhénanie-du-Nord–Westphalie a mis un point final aux prétentions judiciaires de Mohamed Hajib. Par un arrêt définitif, la justice allemande a confirmé son classement comme menace à la sécurité intérieure, réduisant à néant ses manœuvres visant à dissimuler un passé lourdement entaché d’extrémisme.

Militant autoproclamé et youtubeur controversé, Hajib tentait depuis des années de faire passer ses démêlés avec la justice pour une cabale politique. Mais les faits, implacables, ont eu raison de cette stratégie. La justice allemande a rejeté son recours pour irrégularité de procédure, tout en validant les conclusions accablantes rendues en novembre 2023 par le tribunal administratif de Cologne.

Selon ce jugement, le séjour de Hajib au Pakistan en 2009 n’avait rien d’un voyage spirituel. Il s’inscrivait dans une trajectoire suspecte, à visée jihadiste, comme l’ont attesté les services de renseignement allemands (BfV, BKA) et des agences partenaires étrangères. Entre adieux troublants à sa famille, appels depuis le Pakistan, itinéraire détourné par l’Iran et la Turquie, et connexions possibles avec des éléments d’Al-Qaïda, le dossier est aussi dense que révélateur.

À ce constat s’ajoutent deux inscriptions de son nom dans le système d’alerte Schengen, renforçant l’argument sécuritaire. Contrairement à l’image d’opprimé qu’il cherche à projeter en ligne, c’est le profil d’un homme sous surveillance, à la fois pour son passé judiciaire et ses fréquentations, qui ressort des documents officiels.

La décision de juin 2025 a également mis en lumière une entreprise de désinformation orchestrée avec soin : celle d’un activiste radicalisé, qui utilise sa notoriété virtuelle pour s’en prendre aux institutions, vilipender le Maroc, et blanchir sa trajectoire islamiste. Mais cette fois, le narratif s’effondre : la justice allemande, dans toute sa rigueur, a parlé. Et son verdict est sans ambiguïté.

À ceux qui continuent de croire à un Hajib persécuté pour ses opinions, il est temps de voir la réalité en face. Ce n’est pas un héros du web, mais un homme dangereux, jugé comme tel par un État démocratique, sur la base de preuves concrètes.

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