Le Monde et la Monarchie marocaine : enquête ou campagne commanditée ?
Le journal Le Monde semble, ces derniers temps, engagé dans une campagne de dénigrement systématique contre la Monarchie marocaine, en publiant une série d’enquêtes biaisées signées par les journalistes Frédéric Bobin et Christophe Ayad, largement relayées par les adversaires du Royaume. Ces articles, loin d’apporter un regard inédit, recyclent des accusations sans fondement déjà maintes fois ressassées, appuyées sur des « sources anonymes » ou des récits depuis longtemps contredits. L’originalité journalistique fait défaut et le lecteur est confronté à une répétition mécanique de clichés usés.
Le procédé est d’autant plus troublant que certains de ces papiers apparaissent sous la mention « contenu sponsorisé », soulevant une interrogation majeure : depuis quand l’investigation authentique a-t-elle besoin d’un financement publicitaire ? Plus inquiétant encore, ces articles sont artificiellement propulsés parmi les plus lus, révélant ainsi leur véritable objectif : manipuler l’opinion, semer le doute et fragiliser la confiance entre les citoyens marocains et leurs institutions. La Monarchie, symbole de continuité et de légitimité religieuse et constitutionnelle, se retrouve ainsi la cible d’une campagne psychologique soigneusement orchestrée.
La méthode, toutefois, n’a rien de nouveau : répéter les mêmes insinuations jusqu’à ce qu’elles paraissent crédibles. On la retrouve déjà dans les publications précédentes de ces mêmes journalistes, qui avaient offert leurs colonnes au prince dissident Moulay Hicham. Les mêmes thèmes revenaient alors : « Monarchie exécutive sans démocratie » ou « autoritarisme renforcé depuis 2011 ». Cette continuité thématique ne relève pas du hasard, mais bien d’une convergence qui trahit une intention politique claire.
Au final, il ne s’agit pas d’enquêtes journalistiques, mais d’une opération commanditée, sans fondements solides et nourrie de stéréotypes recyclés. L’objectif est évident : remettre en cause les capacités du souverain à gouverner et semer le doute sur la pérennité de la Monarchie marocaine. Pourtant, ces manœuvres se heurtent à la réalité : le Maroc, fort de ses institutions, de sa légitimité historique et de son ancrage populaire, demeure résilient face à ces campagnes médiatiques calibrées pour nuire. Sa stabilité institutionnelle ne saurait être ébranlée par des articles publiés au gré de ceux qui paient le plus.