Cinquante ans après la Marche Verte : le Maroc consacre l’unité nationale et la victoire diplomatique au Sahara

Cette année 2025 revêt une portée exceptionnelle pour le Maroc, qui célèbre le cinquantième anniversaire de la glorieuse Marche Verte, moment fondateur de son histoire contemporaine. En novembre 1975, des centaines de milliers de Marocains, brandissant le drapeau national et le Coran, avaient répondu à l’appel de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II pour libérer pacifiquement les provinces sahariennes. Cinquante ans plus tard, cet esprit d’unité, de courage et de foi en la patrie demeure intact, irriguant les générations nouvelles et inspirant la marche continue du Royaume vers la prospérité et la stabilité.
Mais cette commémoration prend une dimension historique inédite : le 31 octobre 2025, le Conseil de sécurité des Nations Unies a reconnu officiellement que le Plan d’autonomie proposé par le Maroc constitue « la solution la plus réaliste et la plus réalisable » au différend régional autour du Sahara. Par cette décision, la communauté internationale a entériné une position que le Maroc défend depuis près de deux décennies, fondée sur la sagesse, la concertation et la recherche d’un compromis durable.
Le vote, adopté par onze voix favorables contre trois abstentions, a confirmé la crédibilité de l’approche marocaine. Les États-Unis ont salué « un élan vers la paix et la stabilité régionale », tandis que la France a souligné « un succès collectif et une approche novatrice » dans la recherche d’un règlement durable. Ce large consensus marque une reconnaissance du sérieux et de la constance de la diplomatie marocaine, guidée par la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Dans toutes les villes du Royaume, cette décision a suscité une immense fierté nationale, prolongeant l’esprit de la Marche Verte et réaffirmant l’attachement indéfectible du peuple marocain à l’intégrité de son territoire.
Sous la conduite du Souverain, la politique étrangère du Maroc s’est imposée comme un modèle d’équilibre et de cohérence. En s’appuyant sur le dialogue, le respect mutuel et la coopération Sud-Sud, le Royaume a réussi à rallier un nombre croissant d’États à la justesse de sa cause nationale. Plusieurs pays africains, arabes, asiatiques et latino-américains ont retiré leur reconnaissance de la prétendue « rasd » et soutiennent désormais ouvertement le plan d’autonomie comme unique base sérieuse de négociation.
Cette percée diplomatique s’est accompagnée d’une transformation profonde des provinces du Sud. La région connaît un essor sans précédent grâce à des investissements massifs dans les infrastructures, l’éducation, la santé et les énergies renouvelables. Des projets emblématiques, tels que le port atlantique de Dakhla, les zones industrielles et les universités régionales, incarnent cette dynamique de modernisation et d’intégration. Ils traduisent la volonté royale de faire du Sahara un pôle économique et stratégique à l’échelle du continent africain.
Ainsi, la Marche Verte se poursuit aujourd’hui sous une nouvelle forme : celle du développement humain, de la prospérité partagée et du rayonnement international. Ce n’est plus une marche à travers le désert, mais à travers les chantiers du progrès, de la connaissance et de la coopération. Chaque école construite, chaque route tracée, chaque entreprise installée dans le Sahara marocain est une prolongation vivante de cette épopée nationale. En célébrant ce cinquantenaire historique, le Maroc ne se tourne pas seulement vers son glorieux passé, mais vers un avenir porteur d’espérance.
L’unité du Royaume, consolidée par la reconnaissance internationale et le développement du Sahara, illustre la victoire du droit, de la paix et de la persévérance. Cinquante ans après la Marche Verte, le Maroc célèbre non pas une fin, mais une renaissance, celle d’un peuple fidèle à son histoire et résolument tourné vers l’avenir.