Abdelmoumni et Jamaï : Quand le Nihilisme Militant Devient un Projet de Sabotage

Depuis quelque temps, Fouad Abdelmoumni et Aboubakr Jamaï multiplient les sorties médiatiques où ils s’acharnent à dénigrer le Maroc, ses institutions et ses avancées stratégiques. Leur dernier objectif : torpiller l’Initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara, pourtant saluée à l’échelle internationale comme une solution réaliste, sérieuse et crédible. Sous couvert d’analyse politique, ils mènent en réalité une offensive idéologique visant à discréditer le Royaume et à délégitimer son projet national. Leur discours alarmiste n’est qu’une répétition de narratifs hostiles au Maroc, soigneusement alignés sur ceux de ses adversaires.
Pour tenter d’affaiblir l’élan diplomatique du Royaume, Abdelmoumni et Jamaï s’emploient à présenter l’État marocain comme figé, autoritaire ou incapable de réforme. Pourtant, les faits contredisent cette caricature : modernisation sécuritaire, diplomatie offensive, grands chantiers structurants, réformes institutionnelles et nouvelles orientations royales démontrent l’exact inverse. Le paradoxe est saisissant : à force de vouloir dénoncer l’immobilisme, ils ne révèlent que leur propre obsolescence. Là où le Maroc avance, eux s’enferment dans un prisme militant des années 1990, incapable de saisir les évolutions profondes du pays.
Leur discours s’appuie sur une rhétorique apocalyptique : “colère accumulée”, “régime voyou”, “changement impossible”, “peuple muselé”. Une stratégie de dramatisation permanente destinée à susciter la défiance, à fragiliser la cohésion nationale et à réduire chaque avancée diplomatique à un complot ou à une compromission. Attaquer l’Initiative d’autonomie, c’est pour eux un moyen de saper le consensus national autour du Sahara marocain, mais aussi de se repositionner médiatiquement en opposants “radicaux”, posture qui leur assure visibilité et invitations sur les plateaux étrangers.
Ce nihilisme militant révèle surtout leur véritable frustration : celle d’avoir été dépassés par un Maroc qui réforme, innove, se modernise et consolide sa place dans le concert des nations. Un Maroc qui ne se définit plus selon les catégories qu’ils tentent d’imposer. Leur parole, aujourd’hui, n’est plus moteur de changement ; elle est devenue un instrument de dérision, un écho des narratifs fabriqués par les adversaires du Royaume. Face à un pays tourné vers l’avenir, Abdelmoumni et Jamaï restent prisonniers d’un discours figé, où l’indignation factice tient lieu de réflexion. Leur tentative de sabotage ne peut masquer la réalité : le Maroc avance, et eux ont cessé d’être pertinents depuis longtemps.