Trump expulse l’ambassadeur sud-africain, soulevant des interrogations sur l’Algérie

Le président américain Donald Trump a annoncé, le 14 mars 2025, que l’ambassadeur sud-africain aux États-Unis, Ibrahim Rasool, n’était plus le bienvenu dans le pays, le déclarant officiellement « Persona Non Grata ». Trump a accusé Rasool d’être un « politicien qui incite au racisme et déteste l’Amérique », affirmant qu’il n’y avait rien de plus à discuter avec lui. Cette décision a conduit à l’expulsion du diplomate sud-africain, une mesure sévère prise par la nouvelle administration américaine.
Cette escalade diplomatique intervient dans un contexte de tensions croissantes entre Washington et Pretoria, notamment en raison des prises de position de l’Afrique du Sud sur certaines questions internationales, dont son opposition à Israël. Les relations entre les deux pays se sont dégradées ces derniers mois, rendant l’expulsion de l’ambassadeur un signe clair de l’aggravation des liens entre eux.
L’expulsion de l’ambassadeur sud-africain soulève d’importantes interrogations, notamment concernant l’Algérie. En tant qu’allié historique de l’Afrique du Sud, l’Algérie a souvent aligné ses positions internationales avec celles de Pretoria. Cette relation étroite entre les deux pays fait craindre que l’Algérie ne soit la prochaine cible d’une mesure similaire de la part des États-Unis.
La situation a mis l’Algérie sous les projecteurs, car elle partage des positions proches de celles de l’Afrique du Sud sur divers enjeux internationaux, en particulier son opposition commune à Israël et à certaines politiques occidentales. Face à ces liens historiques, de nombreux observateurs se demandent si l’Algérie pourrait bien être la prochaine nation à subir une action diplomatique similaire de la part de Washington.
Les événements en cours soulignent les dynamiques changeantes des relations internationales et le fossé grandissant entre les États-Unis et les pays aux positions politiques divergentes, en particulier en Afrique. La décision récente de l’administration Trump établit un précédent qui pourrait influencer les stratégies diplomatiques futures avec l’Algérie et d’autres pays partageant l’idéologie de l’Afrique du Sud.