Bloomberg : Le Sahara marocain, un Eldorado pour les investisseurs étrangers

Le mercredi 7 mai 2025, l’agence Bloomberg a publié un article dans lequel elle qualifie le Sahara marocain d’eldorado pour les investissements étrangers, notamment dans les domaines portuaire, énergétique, touristique et des infrastructures. Cette dynamique s’explique par le climat d’affaires favorable dans la région et les efforts du Royaume pour obtenir un soutien international à sa souveraineté sur ce territoire.

L’article met en lumière le port atlantique de Dakhla, un projet de 1,2 milliard de dollars, qui transforme une zone désertique en un carrefour commercial stratégique reliant le Sahara aux côtes européennes et latino-américaines. Des parcs éoliens y voient également le jour pour alimenter les stades marocains lors de la Coupe du Monde 2030 et pourraient même fournir de l’électricité à l’Europe.

Grâce à son fort potentiel en énergie éolienne et solaire, la région se positionne comme un acteur majeur de la production de l’hydrogène et de l’ammoniac verts. Le futur port jouera un rôle clé en direction des marchés d’Afrique de l’Ouest, en permettant le traitement et l’exportation des ressources naturelles.

Les investissements projetés dans les infrastructures régionales atteignent les 10 milliards de dollars, témoignant de l’intérêt croissant des investisseurs étrangers. La région ambitionne d’attirer jusqu’à 40 milliards de dollars d’ici 2040 pour devenir un hub des projets économiques transformateurs tournés vers l’Afrique de l’Ouest et les énergies vertes.

L’article souligne aussi que la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara, suivie par la France, et le soutien de l’Espagne au plan d’autonomie, ont renforcé la confiance des investisseurs internationaux.

Dakhla émerge ainsi comme une porte d’entrée stratégique vers les pays du Sahel. Bloomberg rapporte que le Maroc discute avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger pour créer des connexions logistiques avec le port de Dakhla.

Selon l’analyse de Riccardo Fabiani, directeur pour l’Afrique du Nord à l’International Crisis Group, le Sahara est passé d’une zone perçue comme instable et évitée par les investisseurs, à une région en voie de normalisation, capable d’attirer d’importants flux de capitaux. Bloomberg conclut : « Dakhla est un El Dorado pour les investisseurs ».

Bouton retour en haut de la page