La télévision syrienne dément les fausses allégations du régime algérien
Les médias proches du régime militaire algérien ont récemment tenté de discréditer les informations selon lesquelles le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf, aurait demandé à son homologue syrien, Ahmed Charâa, l’extradition de membres du front polisario et de plusieurs soldats algériens. Ces allégations ont été qualifiées de « rumeurs infondées » et de « campagnes médiatiques malveillantes », attribuées à des sources marocaines.
Cependant, la surprise est venue des médias officiels, puisque la chaîne « Télévision Syrie » et la radio « Monte Carlo Internationale » ont confirmé l’information. Elles ont révélé que le président syrien de la transition, Ahmed Charâa, a bel et bien rejeté la demande du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui souhaitait obtenir la libération d’éléments du polisario et de soldats algériens ayant rejoint les rangs du régime syrien dans sa lutte contre la révolution.
Ce démenti cinglant relayé par des sources médiatiques syriennes et internationales met en évidence la contradiction flagrante entre le discours officiel algérien et la réalité des faits. L’écart entre la version propagée par les autorités d’Alger et les révélations de la presse étrangère soulève des interrogations sur la stratégie de communication du régime.
Ce développement place le régime d’Alger, encore une fois, dans une situation délicate, l’obligeant soit à revoir son discours officiel, soit à trouver une explication alternative pour apaiser l’opinion publique. Une manœuvre difficile, car elle accentue les contradictions déjà flagrantes dans la communication officielle du pouvoir.
Cette affaire met en évidence les contradictions du régime algérien, pris en flagrant délit de désinformation après avoir nié une demande d’extradition confirmée par des médias internationaux. En tentant de manipuler l’opinion publique, le gouvernement expose ses limites face à une presse indépendante capable de révéler la réalité des faits.